Brin de Folie

Prenez cinquante pays. Demandez-leur de relever des données dont celles des concentrations des Gaz à Effets de Serre (GES). Envoyez les mesures à l’O.M.M. (Organisation Météorologique Mondiale). Passez les résultats à la moulinette. Sortez une belle étude avec des graphiques bien léchés. Et cela donne le résultat suivant : les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records [1] ! Donc, à quelques semaines de la COP21, voici un nouveau sujet qui risque de faire débat. Bien sûr, les climatosceptiques de tout poil (et il y en a) sans oublier les écolosceptiques vont hurler à la manipulation, et autres conneries du même genre, de la part des politiques et scientifiques.
Mais les chiffres sont là et rien ne peut s’opposer à ceux-ci. Mais que disent-ils ? Une chose toute simple : « il ressort du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les gaz à effet de serre que le forçage radiatif, qui a pour effet de réchauffer le climat, s’est accru de 36 % entre 1990 et 2014 à cause des gaz à effet de serre persistants, notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), d’origine industrielle, agricole et domestique ». Dit ainsi, cela semble insignifiant, mais dans la réalité c’est une vraie catastrophe pour l’humain. Si l’augmentation des GES continue ainsi, nous devrons par exemple demain nous déplacer en ayant toutes les parties du corps recouvertes de tissus par risque de brûlures persistantes dues aux rayons du soleil. Vous commencez à comprendre les p’tits soucis qui nous attendent ? Pour finir un joli tableau bien léché comme nous les aimons tant.

En conclusion, dans vingt ans c’est burqa « climatique » pour tout le monde, femmes et hommes bien sûr, sinon c’est risque de cancer de la peau assuré. Cela vous semble utopique ? Pas si sûr ! On en reparle dans une vingtaine d’années.